Biographie

Biographie résumée 

Jeannette Gregori est née en 1967 et vit à Strasbourg. Elle a étudié la photographie à l’Université des Beaux-Arts d’Indiana, aux Etats-Unis ainsi qu’à l’ Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui HEAR). Le hasard et la curiosité ont mené ses pas vers une communauté de Manouches installés le long d’une route départementale en Alsace, l’ été 2009. Depuis, son travail photographique n’a cessé de dépeindre, au travers de scènes de vie, la dignité de ces familles et de défendre leur humanité face aux préjugés.

Biographie détaillée 

Jeannette Gregori, née le 4 août 1967, vit à Strasbourg. Elle a étudié la photographie à l’Université des Beaux-Arts, Indiana, aux États-Unis, ainsi qu’à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Sa première série de photographies « Enfances Tsiganes » a été exposée à la Médiathèque André Malraux en 2009 lors des Journées Mondiales du Refus de la Misère puis au Conseil de l’Europe en 2010 afin d’appuyer les démarches du service Rom et Migration qui tendent à rétablir la dignité de ces communautés.

En 2011 et en 2013, elle a participé à deux résidences artistiques en Pologne en présence d’artistes roms venus d’Albanie, de Hongrie et de Roumanie et a présenté son travail au Mois International de la Photographie à Berlin.

Aux côtés de l’UFAT (Union Française des Associations Tsiganes) et de l’EGAM (European Grassroots Anti-Racist Movement), elle a couvert des événements visant à sensibiliser les autorités et le grand public à la reconnaissance du génocide tsigane. Elle a accompagné ces associations aux commémorations de la rafle du Vel’ d’Hiv, de la journée nationale de la déportation à l’ancien camp du Struthof ainsi qu’ à des rassemblements à Lety, République Tchèque revendiquant le démantèlement d’ une usine porcine installée sur un ancien camp de concentration où ont péri un millier de Tsiganes.

Elle explore dans ses récentes séries de photographies « Nane Chavem, Nane Bacht » ou « Manouches des Caravanes aux Pavillons » les questions sociales (statut de la femme au sein des communautés, relogement, transformation des mentalités…) qui touchent les Manouches de Strasbourg, Paris, Besançon, les Gitans d’ Agde mais aussi les Roms de Pologne et de République tchèque.

Ses séries de photographies s’accompagnent de récits de vie qui retracent le parcours des personnes qu’elles a photographiées (enfants roms, femmes manouches, musiciens, conteurs, activistes…).

Elle est représentée par la Fondation Kai Dikhas à Berlin.

Elle a obtenu le 1er prix des Monovisions Photography Awards, Londres, 2017 en photojournalisme, le 1er prix des ND Awards (Neutral Density Awards), série portraits d’enfants et le 1er prix IPOTY (International Photographer of the Year) 2017, série portrait d’enfants. Elle figurait parmi les finalistes du prix Felix Schoeller Awards, documentaire, 2017.